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Bangui - Alger (et plus si affinités)
15 janvier 2010

ETAPE 5

Bertoua –Garoua Boula (260 km)

Dans cette petite cour bétonnée, un grillon essaie désespérément d’attirer une belle de nuit. Il stridule de toutes ses forces, s’époumone, redouble d’efforts. Peine perdue. La retransmission quotidienne des matchs de la CAN, au volume maximum de la pauvre télévision, emplie l’ensemble de l’espace décibélique. Il y a des destins auxquels on ne peut échapper. Le notre sera de suivre tous ces matchs la tête sous l’oreiller… 3-0 pour la Côte d’Ivoire… C’est l’euphorie !!!!

0038Une journée somme toute bien remplie et positive dans son ensemble. Aucune nouvelle panne à déplorer mais, bien au contraire, des réparations effectuées ! Une rapide visite tout d’abord chez un soudeur pour remettre en état le cadre de Ptiluc, devant la foule habituelle, à présent, des curieux ébahis par la taille de la moto. « C’est une voiture ! » « Elle doit coûter des milliards ! » « Elle va au moins à 200 ! ». Etrangement, la mienne, à côté, ne passionne pas les masses…

Ensuite un combat de catch contre un écrou qui s’était échappé de mon porte-bagage et ne voulait plus y revenir. En nous y mettant à trois et à grand coup de massette, nous avons gagné !

Après une dernière connexion internet et un bon petit repas, nous avons ensuite décidé de jouer à cache-cache ! Bon, en fait, c’était plutôt involontaire si nous nous sommes perdus puis attendus chacun à un bout différent de la ville. Mais ça nous a tout de même bien occupés jusqu’en milieu d’après-midi ! Qu’est ce que  nous sommes espiègles tout de même !

Ce n’est donc que bien tardivement que nous avons entamé l’étape du jour mais, grâce à la magie du goudron qui permet de maintenir des moyennes raisonnables, nous en sommes venus à bout avant que l’heure ne devienne trop indue. Le plaisir de se laisser porter par les courbes de la route, prenant le temps d’admirer le paysage sans nid de poule à surveiller. Le seul obstacle à anticiper, lorsqu’on est dans la roue de Ptiluc, c’est, là encore, la foule des admirateurs qui se mettent sur la chaussée pour le regarder s’éloigner, voire essayer de le suivre avec les mobylettes locales. Tous ces spectateurs enthousiastes et ébahis sont toujours surpris par une seconde apparition, puis rapidement déçu devant le faible cylindré de mon engin. Pourtant, qu’est ce qu’il est bruyant !

Nous voici à présent un peu plus confiants sur nos chances d’arriver à N’Djaména ! Petites étapes rapides, goudron et petits hôtels, l’aventure entre parenthèses.

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