Voici à présent deux semaines que je me suis ensablé à Agadez. Et tout comme dans le sable, rien n’est ferme, rien n’est vraiment tangible, rien n’est bien défini. Tout file entre les doigts qui semblent se refermer sur une pleine poignée de vide. Me...

Voici à présent une dizaine de jours que j’habite chez Balal. Les femmes vivent sous une tente de nattes tressées, dans la cour ensablée, s’occupent de la cuisine, des chèvres, du ménage, des enfants. Elles ne sortent jamais, vivant sur place, du matelas...