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Bangui - Alger (et plus si affinités)
16 mars 2010

ETAPE 30

Alger - Constantine (462 km)

Comme mon visa expire dans deux jours, il faut que je me décide. A l’ouest, la frontière avec le Maroc est fermée. Au nord, les routes via l’Espagne ou Marseille me semblent un peu trop rapide pour retrouver le vieux continent. Au sud… je connais, j’en viens ! Reste l’est, la Tunisie.

Va donc pour la Tunisie !

Mais comme je n’ai que 48h pour effectuer environ 750 km, j’opte pour l’option la plus directe et la plus rapide : l’autoroute. Hum… Durant les 150 premières bornes, « l’autoroute », ce n’est en fait qu’une bande de goudron plus ou moins large - de une à cinq voitures peuvent y rouler de front selon les portions - sans marquage au sol, accueillante pour les nids de poule et toute autre spécificité locale telle que berger, petite vieille traversant hors de clous, balayeur, charrette de paille, véhicule à contre-sens et, bien entendu, nos incontournables dos-d’âne et chicanes policières ! Autant dire que rouler par ici, c’est de la poésie… Mais je traverse malgré tout à nouveau la Kabylie et débouche sur de superbes montagnes enneigées qui obstruent la vallée. Le Mt Blanc ? 352

En continuant vers le sud, les paysages verdoyant du « Massif Central » laissent peu à peu la place à un maquis puis au retour d’une garrigue sèche et courte où paissent de nombreux troupeaux de moutons gris. L’autoroute, elle, est devenue « sérieuse » mais bien ennuyeuse également. Et me revoici dans les plates plaines des environs de Sétif, toujours autant « picardiennes ». Et toujours autant venteuses… alors que je roule à présent353 plein est, en direction contraire de la dernière fois, le vent a lui également changé de direction et continue ainsi à souffler de face… je suis maudit… et gelé à nouveau… tandis que l’autoroute, en construction, alterne régulièrement avec de simples « départementales » où règne la loi du plus lent. Tracteurs, je vous aime !

Finalement, à la nuit tombée, Constantine se profile sur son rocher. Ville perchée et tortueuse au prénom féminin dont je ne verrai hélas que l’hôtel, ou à peu près, fatigué et affamé après cette longue journée de ronronnements.

Demain, peut-être ?

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