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Bangui - Alger (et plus si affinités)
3 février 2010

ETAPE 13

Mao - Daboua (232 km)

B0118on, avec un numéro pareil, cette étape ne pouvait que nous réserver bien des surprises ! Alors, d’entrée de jeu, la moto de Ptiluc fait des siennes… Le démarreur tout neuf et tant désiré, nouvellement installé à N’Djaména, rend l’âme dans la cour d’ACF… Il n’aura pas fonctionné très longtemps celui-ci… Un peu réfractaire au désert, on dirait… Nous commençons donc l’étape en poussant la moto dans le sable de Mao… Que du bonheur ! Mais avec l’aide des gardiens et des passagers du 4x4 d’accompagnement, finalement, après de multiples tentatives, le ronronnement du moteur accepte de nous faire entendre sa douce mélodie. En route donc pour un peu plus loin !

Très rapidement, nous retrouvons un désert agréable : sur le sable, une légère couche d’herbes jaunes e0119t desséchées facilite la conduite. Nous reprenons avec plaisir nos slaloms entre les genets et les kilomètres défilent avec aisance. Environ 1h30 et 100 km plus tard, nous repérons une légère pente de sable un peu plus ferme et nous faisons une pause. Le 4x4 en profite pour crever… Tant pis, nous prolongeons… puis poussons… puis slalomons… Par endroit, le sable se retrouve entièrement à nu. Premier test en prévision du Ténéré : en conservant la vitesse, ça passe ! Vive le surf !

Hélas, les genets, bien que rabougris, se cachent parfois les uns derrière les autres, comme les trains au passage à niveau. Pas toujours aisé de tous les éviter. Et l’un d’eux, justement, en profite pour arracher le carburateur de Ptiluc… Pas de problème pour le fixer à nouveau mais impossible de pousser à nouveau la moto ! Après une tentative, par acquis de conscience, celle-ci, et son pilote désappointé, retrouvent donc les joies du 4x4 ! Et nous continuons ainsi… en nous perdant parfois… puis en nous recherchant… près du genet… sous le grand acacia…

0121Et soudain, au détour d’une dune, Rig-Rig ! Des dizaines et des dizaines de chameaux patientent autour de l’oasis. C’est jour de marché. Une pause s’impose ! Viande grillée et photos, comme de parfais touristes sous l’œil amusé des enfants. « Et les ânes, tu les prends pas en photo ? Et les chèvres ? »

Puis les zigzagues ensablés reprennent. Arriverons-nous à la frontière avant la tombée de la nuit ? Les villages, microscopiques et comme abandonnés défilent. Ce n’est jamais le bon. La pénombre s’installe, les obstacles surgissent de plus en plus rapidement, le 4x4, blanc et sans feu devient de plus en plus difficile à suivre des yeux, au loin.

Mais Allah était de notre côté cette fois-ci et nous nous arrêtons devant le « poste de douane », une case en paille parmi tant d’autre, alors que les premières étoiles pointent leur nez.

Ce soir, c’est sardine sous les étoiles ! Bonne nuit !

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